Portrait Alumni #5

Pour ce nouveau portrait, cap sur une Alumni mécatronique engagée pour la transition énergétique !
Aujourd’hui en Master 2 d’Écologie Industrielle et Territoriale, Laure allie curiosité, rigueur et convictions pour accompagner les communes bretonnes dans leurs projets durables. Un parcours aussi technique que tourné vers l’avenir 🌱⚙️
Quel est ton parcours depuis ta sortie de l'ENSIBS ?
Après mon cycle ingénieur, j'ai directement enchaîné par une année d'étude en Master 2 Ecologie Industrielle et Territoriale à l'UBS de Lorient, et suis actuellement toujours en formation. L'année s'effectuant en apprentissage, je suis en alternance dans la communauté de Communes de Auray Quiberon Terre Atlantique, dans le service Climat/Énergies, dans lequel je conseille les communes vis à vis de leurs consommations énergétiques, et leurs programmes de rénovation et construction.
Quelle a été l’expérience la plus marquante dans ton début de carrière ?
Je dirais que l'expérience la plus marquante depuis le début de mon cursus en ingénierie est le projet de fin d'étude sur lequel je me suis investie durant plusieurs mois. Il s'agissait de concevoir un plan de validation pour un système de propulsion de bateau hydrogène. Ce projet m'a beaucoup challengée : polyvalence des disciplines, interventions en urgence, communication avec le client, mise en service sur le terrain...
Qu’est-ce que ta formation t’a apporté pour ton métier actuel ?
Bien que la discipline de mon alternance soit très différente de la mécatronique, je peux tout de même retirer un certain nombre de compétences transversales de ma formation à l’ENSIBS : rigueur scientifique dans les démarches, capacité d’adaptation et d’apprentissage de nouvelles notions, mais surtout la curiosité et la culture technique.
Quel conseil donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent suivre une trajectoire similaire ?
Le Master 2 Ecologie Industrielle et Territoriale me faisait de l’œil pendant mon cursus ingénieur, parce qu’il complétait la vision technologique de mes missions en bureau d’étude propulsion hydrogène. Si je devais conseiller un étudiant ingénieur qui souhaiterait s’ouvrir à des notions complémentaires, je lui dirais de foncer, d’une part parce que cela peut lui permettre d’affirmer avec conviction la cohérence de son parcours professionnel face à un recruteur, et d’autre part parce qu’il est difficile de reprendre ses études une fois le marché du travail intégré.
Perçois-tu un intérêt à consolider un réseau d'alumni ? Si oui, le(s)quel(s) ?
Évidemment, et d’autant plus que l’ENSIBS est jeune. J’aurais adoré bénéficier d’un réseau alumni sur lequel m’appuyer dans ma recherche d’alternance mécatronique et de stage à l’étranger par exemple ! Qui de mieux pour nous éclairer que nos prédécesseurs déjà en poste aux 4 coins de la France ?